Christine Bonduelle
Genèse, e i π +1 = 0 (2014)
(aux éditions tituli)
Pièce prenant place en divers temps et lieux entre 1927, année de la rencontre d'Adèle Nimburski et Kurt Gödel, et 1978, année de la mort de ce dernier. Cette conversation d'Aristote avec les grands mathématiciens et physiciens de l'entre-deux-guerres, dont Gödel et son grand ami Enstein, cause à l’Etre post-moderne un effet de surprise réjouissant autant que dérangeant.
articles :
Phoenix décembre 2016
libr-citique mai 2017
Visionner Jour 4/7
La déligature (2017)
(aux éditions tituli)
Pièce symboliste en quatre actes mettant en correspondance le songe d'Abimélek, roi de Ghérard, avec l’intervention de l'ange lors du sacrifice d'Isaac sur le mont Moriah. Les dialogues réelsou phantasmés entre protagonistes ouvrent un espace d'attente au plus près des corps, depuis l'inexprimé trouvant à se dire dans le geste, l'habit, la métaphore. Six poèmes, chorégraphiés au prologue, sont repris dans les actes.
articles :
Poésie/première n°71,
Recours au poème le 4/5/19,
Poezibao le 9/7/19
Visionner Acte I, scènes 1, 2 & 3,
Armide, drame baroque du 21ème siècle
(aux éditions Wallâda)
Cette pièce en 3 actes revisite l’épopée italienne La Jérusalem délivrée du Tasse — qui a aussi inspiré Cocteau, Audiberti, Godard... — et l’opéra de Lully. Une représentation se prépare à travers un dialogue hilarant entre le metteur en scène et sa troupe, dans une polyphonie saisissante ; puis le « cocorico » de l’oeuvre, que vient cristalliser le tableau vivant Renaud dans le jardin d’Armide de Mattia Preti, se joue sous nos yeux dans une mise en abyme subtilement menée. Enfin, les deux acteurs principaux, étant vraiment devenus Armide et Renaud, relisent cette scène en échoïques soliloques. Le triomphe de la poésie se paie (mais toujours avec une grave allégresse !) d'une entrée sans retour dans la nuit du silence.
Visionner début Acte III


